FINAL FANTASY XII
Deux noms : Matsuno et Sakimoto.
Un univers : Ivalice. Il n'en faut pas
plus pour que la chair de poule vous fasse tressaillir et que les
souvenirs émus vous assaillent. Rappelez-vous, Final Fantasy Tactics.
Ce n'est pas si loin que cela en définitive. Si je vous parle de ce
titre, auquel on pourra adjoindre le récent Final Fantasy Tactics
Advance, c'est tout simplement parce que ces deux softs utilisent le
même monde tantôt balayé par des influences gothiques, tantôt bercé par
une profondeur tant scénaristique que graphique. Si on reconnaît au
premier coup d'oeil l'influence de Matsuno Yasumi, l'amateur éclairé
versera des larmes de bonheur en découvrant également que Sakimoto
Hitoshi rempile avec son vieux compagnon d'armes en signant une
partition musicale qui s'annonce une fois de plus dantesque. En fait,
avant même de s'être dévoilé, Final Fantasy XII jouissait d'une aura
lumineuse grâce à son staff prestigieux qui a pris le taureau par les
cornes en plaçant ce douzième segment à mi-chemin de Vagrant Story et
Final Fantasy XI.